Dans la mythologie grecque, les Amazones sont un peuple de femmes guerrières résidant sur les rives de la mer Noire . La légende dit qu'elles avaient coutume de se couper le sein droit afin de pouvoir tirer à l'arc. Ces femmes ont toujours inspiré la peur mais aussi la curiosité de part les peuples qui ne les connaissaient que de noms. Nées de la volonté d’Artémis, afin de protéger un royaume en difficulté, l’autarcie a toujours été pour elle une chose qu’elles ont côtoyée. Mais comme tous ces peuples mythologiques, leurs races commencèrent à devenir de moins en moins connues et l’âge d’or de leur existence s’effondra pour sombrer dans l’oubli.  Il fallut attendre la nouvelle venue de la déesse de la chasse pour qu’une nouvelle reine puisse être proclamée et ainsi trouver quelques fidèles sujets afin de reprendre le but qui leur avait été donné plusieurs millénaires plus tôt. Vêtues de cuir et de peau de bêtes, ces jeunes femmes ont appris à retrouver les coutumes de leurs ancêtres tout en s’accommodant aux us de leur époque actuelle. De nature elles restent neutres,  elles ont tendances à retrouver leurs anciennes mœurs à savoir le plaisir de la guerre et de la chair et n’hésitent pas à dévoiler leur caractère sanguinaire devant les yeux de leurs  ennemis.

La question relève de biens des mystères. En effet, qu’est ce qu’être une Amazone en 2015 ? Ce qu’il faut savoir avant toute chose est qu’on ne naît pas Amazone, on le devient. En effet, si ces femmes étaient auparavant crée par la déesse de la chasse, elles sont, aujourd’hui, de simples humaines, touchées par une bravoure bien définie. Peuple longtemps oublié, elles ont recommencé à se faire une place depuis les années 2000 autour d’une reine. Malheureusement, le clivage entre les diverses patries étant bien trop important, cette dernière fut assassinée et son groupe disséminé aux quatre vents. Il fallut attendre 2012 pour qu’Artémis ne revienne sur une terre pour aider celle qui a su les regrouper et les protéger dans le territoire d’Ecosse. Autrefois simple humaine, cette nouvelle reine a ainsi pu apprendre des erreurs passées afin de mener au mieux leur autorité.  C’est ainsi, qu’elle changea radicalement le moyen de devenir l’une des siennes, en ouvrant son royaume à des humaines. Une semaine est nécessaire pour juger si telle ou telle femme est apte à entrer dans cette armée et devenir l’une des sœurs tant protégées. Voici donc le programme de ce rite de passage, aussi difficile par son caractère physique que moral  :

Premier jour : La totalité des recrues sont présentées à la gouvernante ou l’une de ses conseillères. Après quoi, munies d’arc, de lances et d’épées, les jeunes filles doivent se battre avec force et détermination pendant toute une journée. Le but n’est pas qu’il n’en reste une, mais au contraire de se rendre compte de la manière dont chacune d’entre elles appréhendent un combat. Certaines périssent néanmoins, et d’autres réclament déjà la retraite. Mais pour celles qui témoignent d’un réel courage, lors de ces combats, elles sont conviées à continuer leur passage dans la forêt la plus proche.

Deuxième jour : La nuit a été rude pour certaines, et reposante pour d’autres.  Leur instinct de survie a été mis en avant après que l’excitation du combat ne se soit à peine estompée. Privées de tout vivre et de tout confort, chaque fille est livrée à elle-même. Ainsi de nouveaux démons commencent à se faire connaître, ceux qu’elles refoulaient depuis bien longtemps et qu’elles s’amusaient à dissimuler. Le moindre bruit devient un réel supplice et ne fait qu’accroître la peur encore un peu. La faim tiraille les intestins et les fait grogner avec ardeur. Les plus  téméraires se servent des divers effets des bois pour se construire un abri alors que d’autres s’allient ensemble afin de se protéger. Aucune d’entre elles ne sait si elle deviendra une Amazone au terme de cette journée. Et c’est avec appréhension qu’elles attendent la suivante.

Troisième jour : Réveillées au petit matin, pour celles qui n’ont pas déclaré forfait, c’est avec précipitation qu’elles sont amenées devant un troupeau de chevaux. Chacun d’entre eux fidèle à son propre caractère, les jeunes filles doivent choisir avec précaution quelle bête deviendra son compagnon. En effet, les Amazones étant un peuple de guerre, ces dernières ont appris à dompter ces êtres aussi forts et courageux qu’elles ne le sont au fil des siècles. La tâche paraît bien simple, mais lorsqu’on sait qu’il faut manier l’arc une fois sur son destrier, cet exercice peut s’avérer spécialement délicat et douloureux. Et lorsqu’elles ont enfin trouver leur bonheur, c’est avec précision qu’elles doivent viser une cible donner depuis leur monture.

Quatrième jour : Après avoir passées une bonne nuit de sommeil dans une auberge, les jeunes filles peuvent enfin revêtir les cuirs et peaux bien connus chez les Amazones. Ces dernières sont ensuite conduites dans la salle de trône de la reine afin de jurer fidélité et honneur devant leur nouvelle « mère » mais également auprès de leurs sœurs. Chacune d’elle se voit conféré le signe d’appartenance à leur patrie sous la forme d’un badge représentant un aigle posé sur une flèche.  La cérémonie continue en répartissant les rôles à chaque nouvelle recrue. C’est ainsi que celles qui se sont montrées plutôt solitaires deviennent des sentinelles, alors que celles qui, au contraire, exprimaient le besoin de se sentir entourées, entrent dans les rangs des armées etc. Aucune d’entre elles n’est laissée à l’abandon et toutes sont amenées à remplir de grandes responsabilités pour la pérennité de leur royaume.

Oui mais et les demis dieux vous allez me dire ? Eh bien, le peuple des amazones ne les acceptent pas dans leurs rangs. La raison étant simple : humaines, elles ont appris à devenir fortes par leurs propres biais. Des pouvoirs ne pourraient qu’infliger la discorde au sein de leur sororité.